Le dernier conseil municipal de Lisle a abordé deux sujets principaux : le vote du budget primitif 2015 et la modification simplifiée du PLU pour raser la ferme Vidal à Sivens.
Ce premier budget voté de la mandature, arrive après un budget 2014 établi par l’ancienne majorité et qui a été en excédent net de 117.000€ pour la 3ème fois depuis des années et comme en 2012 et 2013. Sur les taxes, nous nous sommes réjouis d’une d’augmentation de 0% des taux. Depuis 2010, c’est la 4ème fois que cela se produit et la première pour cette majorité.
La proposition qui vient après une critique incessante de la gestion précédente, n’a pas retenu l’augmentation fiscale qui aurait du en résulter comme dans beaucoup de communes de France (+15% à Toulouse ; +30% à Marseille etc.)… La réalité est donc qu’il y a soit des finances en assez bonne santé, soit assez de marges de manœuvre pour ne pas suivre le mouvement général à la hausse. On observe par ailleurs une baisse des dotations ( -109.000€), mais aucune réduction significative des dépenses sur les dépenses générales et de personnel qui augmentent de +4,35% après une augmentation identique en 2014. La majorité est donc dans l’incapacité de réaliser ce qu’elle a clamé pendant 6 ans, en réduisant la voilure à la hauteur qui s’imposerait. On est devant une prévision budgétaire qui manque manifestement de prudence. Pour l’arasement de la maison Vidal à Sivens, nous avons rappelé à Mme la Maire ses propos dans ses publications de début 2013 et 2014 pour dire son accord avec la position du Maire d’alors. Dommage que ces positions affichées aient pu être suivies de caricatures contre notre groupe à des fins électoralistes. Notre groupe sait les difficultés encourues pour la vie locale dans la zone de Sivens et a renouvelé notre soutien aux habitants du secteur. Si le projet de retenue a des implications agricoles minoritaire sur la commune d’autres intérêts existent visant à conserver cette ferme classée depuis 2012 « bâti remarquable » dans le PLU. En zone rurale, même une ruine est une richesse en droit d’urbanisme. La démolition détruit non seulement l’habitation mais aussi les droits à construire reliés, ce qui affecte les possibilités de développement de la zone aux plans économique et touristique. Raser la ferme est une vision à court terme qui privilégie la question temporaire de la sécurité alors qu’il existe d’autres solutions moins radicales, efficaces et pas plus chères (murer les ouvertures). Il est regrettable de détruire ce bâti. Ce sera un handicap définitif pour la zone.
Le groupe Municipal « Agir pour Tous » : Régine Lemaire, Henriette Relaix, Nicole Sanchez , Michel Bruyère, Jean Tkaczuk, Laurent Veyriès.
