Pour un Grand Lisle Rassemblé

A propos de l’Agenda 21 et de la lutte contre les termites

TermitesLors de la réunion publique de la liste concurrente, des questionnements, des doutes et des critiques se sont fait entendre sur l’application et la gestion communale des préceptes de  l’Agenda 21[1] et sur les moyens de lutte contre les termites. Voici des éléments que nous pouvons  apporter à la sagacité de chacun…

Les principes du développement durable, de démocratie participative, de cohésion sociale, prônés par l’agenda 21, ont été adoptés à LISLE SUR TARN, dès 2002.

La  complexité de la mise en place pratique de ces préceptes nous a amené à engager, alors, un personnel directement affecté à l’organisation et au lancement de cette démarche. Lors du départ volontaire de cette employée, nous n’avons pas maintenu ce poste (contrainte budgétaire oblige !) et la conduite de l’Agenda 21 a été confiée à la commission municipale « cadre de vie environnement ».

Cette commission – composée de membres de la majorité et de l’opposition du conseil municipal mais également de citoyens volontaires représentant, ou non, des associations locales – s’est réunie en moyenne 2 fois par an au cours de la dernière mandature.

Elle a été impliquée directement dans la mise en œuvre, la réalisation  et le suivi de projets divers : déplacements doux lors des réfections de voiries ; tri et ramassage des déchets ; économies d’énergie au niveau des espaces et des bâtiments publics ; propreté de la ville ; espaces verts, jardins familiaux ; lutte contre les termites ; suivi de l’OPAH…

Les termites, en particulier, sont et restent un problème crucial à LISLE SUR TARN. Mais, contrairement à ce qu’il se dit en cette période de dénigrement systématique, il n’a pas été négligé durant les deux mandatures de Jean TKACZUK.

Des pièges ont été posés sur l’espace et les bâtiments publics infestés, ils ont été et sont régulièrement contrôlés mais le termite est un insecte vorace et migrant et une action conjointe public/privé a donc été initiée sur un périmètre expérimental au cours de la dernière mandature. Force est de constater, cependant, les résultats mitigés de cette action impliquant une participation financière des propriétaires concernés.

Malgré des propositions avantageuses grâce à la mutualisation des frais de diagnostic et de traitement et à de possibles subventions, trop peu de maisons infestées ont été effectivement traitées malgré les réunions publiques,  articles (presse et site internet), courriers et porte à porte, informatifs… l’investissement financier, même minoré, est aujourd’hui redouté par la plupart de nos concitoyens.

L’incitation à traiter est cependant toujours d’actualité avec, actuellement, le soutien de la Communauté des communes à travers l’Opération Pour l’Amélioration de l’Habitat (OPAH). Mais là encore, l’implication des propriétaires concernés reste la clé de voute indispensable, puisqu’il s’agit non seulement de sauvegarder le patrimoine communal mais, également, le leur les termites étant aussi friands du bien public que du bien privé !

Malgré les projets d’actions coercitives de l’opposition qui envisage d’engager la municipalité auprès des propriétaires en difficulté financière avec une option de récupération des fonds avancés sur le produit éventuel d’une vente ou d’héritage des immeubles concernés… dans quels délais ?…eux mêmes concèdent que ce sera très long !


[1] L’Agenda 21 est comme l’indique son nom, un plan d’action pour le XXIe siècle. Adopté par 173 chefs d’État lors du sommet de la Terre, à Rio de Janeiro, en 1992. Ce plan d’action décrit les secteurs où le développement durable doit s’appliquer dans le cadre des collectivités territoriales

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